Biosécurité, un enjeu majeur gage de performances

Dr Jacques FRESSENON
Un sas d'entrée d'élevage
Un sas d'entrée facile et peu couteux à réaliser

La démédication nous oblige à revoir fondamentalement nos méthodes de travail. La biosécurité est le levier le plus sûr pour garantir un meilleur état sanitaire et par conséquent améliorer les performances et baisser la consommation d’antibiotiques.

Terme qui peut sembler abstrait, pompeux, utopique, mais qui est la base de toute amélioration sanitaire de l’élevage. Souvenons nous de l’époque de la MAP, et des 20 points de François MADEC (afssa) qui nous ont  interpellé sur les dérives de la conduite d’élevage.
L’objectif de la biosécurité, c’est d’empêcher de nouveaux germes de rentrer dans l’élevage et de diminuer « la pression infectieuse » à l’intérieur de l’élevage car « un animal doit être exposé à un assez grand nombre de germes pour que ceux-ci se multiplient dans le corps de l’animal et puissent causer des signes cliniques. » Les résultats secondaires de la mise en place des règles de biosécurité, sont une amélioration des résultats zootechniques et une diminution des dépenses de santé.
Même si la biosécurité est un tout, il faut hiérachiser les mesures à mettre en place, mettre celles qui seront tenues, intéresser tous les salariés, faire un audit régulier pour faire évoluer son élevage dans le sens d’une meilleure protection sanitaire. 
Dans les différents points à mettre en œuvre, nous nous attarderons principalement sur la désinfection, et l’eau.

En savoir plus

Biosécurité : Adepte des demi-mesures,  s’abstenir
Patrick Menont témoigne des mesures de biosécurité mises en place dans son élevage